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dimanche 9 août 2015

Gare de la Bastille - HST 25 F

Les parisiens amoureux des locomotives à vapeur connaissent bien la date du 14 décembre 1969. C'est au soir de cette journée qu'une locomotive à vapeur a quitté pour la dernière fois la gare de la Bastille pour rejoindre Boissy St Léger à l'autre extrémité de la ligne dite "de Vincennes". Le lendemain, l'exploitation de la toute nouvelle ligne A du RER débutait, intégralement en traction électrique. Pour fêter ce quarantième anniversaire du RER, la RATP a pris la très belle initiative de faire circuler un train à vapeur pour des navettes sur le tronçon Boissy-St-Léger / Joinville pendant tout le week-end des 10-11 octobre.

Le choix de la machine n'était pas anodin puisqu'il s'agissait de notre 141 TB 407, un ancienne du dépôt de Nogent-Vincennes, qui a circulé sur cette ligne jusqu'à la fin de l'exploitation vapeur. Autant vous dire que notre émotion était forte de la voir retrouver ces rails pour la première fois. Nous tenons à remercier très chaleureusement la RATP pour ces magnifiques journées, l'accueil qui nous a été réservé et la parfaite organisation de cette manifestation. Le succès public a été à la hauteur de l'évènement, tant dans les trains qu'au long du trajet où photographes, promeneurs et habitants attendaient très nombreux les passages du convoi.


                       Dans le blog "Doisneau ou ce Paris disparu" 40 personnes aiment , 6 commentaires


6 commentaires:

Philippe Poindron a dit…

Voilà qui ressemble au tableau de Monet exposé au musée Marmottan. Dessin superbe, encore une fois. Cherche sur la toile une reproduction du tableau précité et tu verras la ressemblance !

Evelyn Kiely a dit…

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Laïla Ha a dit…

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Philippe Poindron a dit…

Tout y est de l'atmosphère rétro à l'activité en train de mourir.

Suppz.com a dit…

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françois a dit…

J’ai passé mon enfance dans le triangle de voies ferrées d’une gare de triage. C’est toujours la même émotion quand je vois une locomotive à vapeur : et celle-ci est superbe. C’est la vedette du tableau : elle nous rappelle déjà qu’elle était le progrès au début du XXe siècle : un progrès à visage relativement humain. En effet, la loco a besoin d’être nourrie et abreuvée en eau pour fonctionner ; dans les gares, ont l’entend reprendre son souffle ; elle peine dans les côtes et siffle joyeusement à l’arrivée. Elle accepte tout : on peut mettre dans le fourgon son vélo, le chat de la voisine, son panier à provisions.. le mécanicien ne s’y trompait pas : il avait sa locomotive quasi personnelle à qu’il donnait un nom
mais ce tableau va plus loin : le contraste diagonal entre le monde du transport à dominante noire avec celui de la vie présentée d’un blanc vif nous rappelle qu’à l’époque, à part la fumée de la loco qui va finir par noircir un peu les immeubles, le chemin de fer n'envahissait pas la vie qui se poursuivait comme auparavant, ne polluait que très peu et représentait simplement une facilité de déplacement ou l’évasion.
Gym, si vous actualisez ce tableau, vous allez peindre un ciel et des immeubles uniformément gris, dés bouchons de voitures qui essayent de contourner un opéra, une brume tenace, envahissante à la place de la petite fumée joyeuse et très intermittente d’une loco ; votre nouveau tableau évoquera un concert permanent de bruits de moteurs au lieu du passage du train qui rythme la vie comme une horloge.
L’univers contrasté que vous présentez sur ce tableau évoque bien une autre époque et réveille nos souvenirs et notre réflexion. Bravo

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